En partenariat avec le ministère du Genre, famille et enfant, le Consortium « Femme Plus », a organisé du 08 au 09 décembre 2020, en la salle polyvalente Marie-Ange Lukiana du ministère du Genre, dans la commune de la Gombe, l’Atelier national de validation du Rapport de suivi des recommandations des rapports alternatifs de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et la Décennie de la Femme Africaine (DFA) en vue de contribuer à sa mise en œuvre et à sa consolidation. Ce rapport a été validé par les participants en attendant les travaux de finissage.
« Que les gouvernements fassent un effort pour que l’information soit circulée à travers les pays et que les femmes et les filles prennent connaissance de ces deux instruments juridiques ; qu’elles soient impliquées et informées suffisamment. Aussi, leur opinion soit prise en compte pour qu’elles aient le choix de participer aux instances de prise de décision ». Telle est la grande recommandation issue de cet atelier.
La coordonnatrice du Consortium Femme Plus et Secrétaire Permanente du Comité National Femmes et Développement (CONAFED), Jeanne Nzuzi Nsamba a déclaré que cet atelier vise à analyser le niveau de mise en œuvre des recommandations des rapports alternatifs, pour que cela soient intégrées dans le Plan de 20 ans de la Résolution 1325 du CSNU et pour les 10 ans à venir de la deuxième génération de la Décennie de la Femme Africaine. « Le Consortium Femme Plus a appuyé les 11 anciennes provinces pour récolter des données sur le terrain par rapport à cette mise en œuvre. Au cours de cet atelier, il est question de présenter le rapport compilé de ces 11 au niveau des acteurs de la société civile afin que celui-ci soit amandé, validé et intégré dans le plan national dont la responsabilité revient au ministère du Genre famille et enfant », a-t-elle expliqué.
« Les recommandations issues de cet atelier permettront de renforcer le travail à réaliser sur terrain pour la mise en œuvre du Plan d’actions de ladite résolution et de la Décennie de la femme africaine », a souligné la représentante de la ministre d’Etat, ministre du genre, famille et enfant, Mme Annie Kenda. Elle a en outre rappelé aux participants que l’Union africaine a déjà lancé le deuxième cycle de la Décennie de la femme africaine qui commence de 2020 à 2030 axée sur l’inclusion financière et économique des femmes. Selon elle, la lutte contre les VSBG rentre dans le programme du gouvernement à travers le ministère du Genre.
Pour sa part, Mme Clotilde Aziza qui a représenté le Directeur Pays de Diakonia, a encouragé les organisateurs de cet atelier. Elle a réitéré l’engagement de Diakonia d’accompagner ce processus de validation du rapport de suivi de la résolution 1325 et de la décennie de la femme africaine. « Nous encourageons les organisateurs de cet atelier et remercions également à nos bailleurs de Fonds sans lesquels Diakonia ne peut pas soutenir vos actions. Il s’agit du gouvernement suédois, de l’ambassade de Suède en RDC et de l’Union Européenne », a-t-elle martelé.
Ces rapports alternatifs du suivi de la mise en œuvre de la Résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations-Unies en RDC et de la décennie de la femme africaine ont été élaborés de 2015 à 2017 par le Consortium Femme Plus avec l’appui financier et technique de Diakonia et de l’Agence Suédoise de développement international (ASDI).
Le consortium Femme Plus a été créé en 2015 avec l’appui de l’Agence Suédoise de la coopération internationale pour le développement, SIDA, à travers Diakonia. Elle est une structure constituée de quatre organisations intervenant en faveur des droits humains et de la femme à savoir ; le Centre d’Etudes sur la Justice et la Résolution 1325 (CJR1325), le Comté National Femme et Développement (CONAFED), Femmes des Médias pour la Justice au Congo (FMJC) et la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC).
Génie Mulobo