Pendant deux jours à savoir, du 31 janvier au 1er février 2022, le Comité National Femme et Développement (Conafed), avec l'appui de l’ambassade de Suède et de Diakonia, a organisé un atelier sur « l'apport des Organisations de la Société Civile (OSC), dans les avancées en genre et de la parité conformément à la loi sur les droits de la femme et la parité ». C’était dans la salle de conférence Garamba du bâtiment de la territoriale. L’objectif a été de contribuer à la promotion du genre et de la parité en faveur de la femme et de la jeune fille en RDC.
Signalons que cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement des capacités des OSC sur les droits civiques et politiques des femmes et des jeunes filles leaders.
A la fin des assises, les OSC recommandent la mise en place effective du Comité Interministériel et du Conseil National Genre et Parité. Selon Mme Jeanne Nzuzi, Secrétaire Permanente du Conafed, ces deux structures auront pour rôle, d’interpeller les autorités pour qu’elles tiennent compte du genre lors des nominations ou pendant les élections. Aussi, le parlement pour la révision de la loi sur la parité pour que la RDC puisse atteindre cette égalité.
Dans son mot, le chargé des programmes du Conafed , Rodin Muvuyu a indiqué que ce projet de renforcement des capacités touche à sa fin. Il exécuté dans 12 villes des 6 provinces de la RDC. Les femmes ont à cet effet, mené des plaidoyers qui ont donné des résultats palpables et ont changé des choses dans la promotion des droits des femmes. « C’est une manière de mettre en place des stratégies consolidées, en terme des recommandations dont le politique genre, afin de contribuer encore plus efficacement à la jouissance de ces droits spécifiques par les femmes et les jeunes filles », a-t-il souligné.
Il sied de noter que les OSC contribuent de manière pertinente et durable à ces actions malgré les insuffisants moyens leur alloués. Elles interviennent en faveur de la femme et de la jeune fille et ne cessent de multiplier les stratégies qui apportent des solutions à la problématique de faible
Rappelons que c'est Mme le directeur à la cellule d'études et planification pour la promotion de la femme et la protection de l'enfant au ministère du Genre, Chantal Mishiku qui a partagé son expertise avec les participants.
Après les travaux des groupes sur les actions à mener pour la mise en œuvre effective de la loi sur la parité, les participants ont formulé quelques recommandations. Il s'agit entre autres de sensibiliser la communauté sur le genre et droits des femmes ainsi que la prise de connaissance de la loi sur la parité ; vulgariser des lois et faire le suivi ; mener des actions de plaidoyer auprès des autorités pour la mise en œuvre effective de la loi sur la parité.
Génie Mulobo