« Main dans la main », est une organisation sans but lucratif basée à Kinza-Mvwete, Territoire de Seke-Banza, dans la province du Kongo Central. C’est une ong spécialisée dans la production agro-alimentaire, l’encadrement des paysannes, les infrastructures communautaires et la transformation agro-alimentaire. Elle produit la banane plantain, la patate douce, le taro, le manioc et le soya qu’elle transforme en farine. Cette farine est vendue à 5 dollars américains le kg.
Souhaitant travailler en synergie avec d’autres organisations, Mme Clarisse Wumba-di-Nsongo, Responsable de l’ONG « Main dans la main » a fait une descente au siège du Comité National Femme et Développement (CONAFED) pour partager son expérience car s’occupant également de la promotion de genre en milieu tant urbain que rural.
Abordée par la presse, Mme Clarisse explique : « Notre Ong existe depuis 1999. Nous produisons le manioc, la banane plantain, le taro, la patate douce que nous transformons en farine de banane mure et verte, farine de taro, farine de manioc panifiable, de soya ainsi que celle de patate douce, gari et gariso. A cela, il faut ajouter le miel et tant d’autres produits. Cette farine est sans gluten et donne la possibilité de faire différentes recettes avec le même produit à savoir, des gâteaux, des cakes, des beignets … ».
Travaille en synergie
A en croire la responsable de «Main dans la main », son organisation a la capacité de produire 50 à 100 kg de produits avec la vente directe. « Nos produits ne sont pas trop connus. Le cercle est réduit. C’est pourquoi, nous sommes obligés à faire des partenariats avec d’autres ongs pour assurer notre visibilité », a-t-elle fait savoir. En insistant que c’est la principale raison de sa visite au CONAFED pour solliciter l’adhésion de sa structure et travailler en synergie pour élargir le champ d’action, aussi pour plus d’ouverture.
Difficultés rencontrées
Statisticienne de formation, Mme Clarisse Wumba est entourée des techniciens en nutrition et exploite le don divin. « Depuis le bas-âge, je me suis lancée aux affaires. Avec l’argent de poche que me donnaient mes parents, j’achetais quelques produits pour alimenter le champ. En plus, j’ai travaillé pendant 16 ans à la Midema (Minoterie de Matadi). Cette expérience a renforcé ma vision qui est celle que j’exploite à ce jour », a-t-elle souligné. La plus grande difficulté de « Main dans la main », c’est la faible capacité des matériels tels que le Séchoir, éplucheuse de manioc… Jusque là, cette ong est appuyée par la FAO en sachet d’emballage.
Génie Mulobo