Dans le cadre du projet de prévention et réponse aux violences sexuelles et basées sur le genre, VBG dans les villes de Matadi et Lubumbashi, projet mis en œuvre par le CONAFED, exécuté par l’Unité de Coordination de PADMPME, avec l’appui de la Banque Mondiale, une équipe du Conafed a effectué une mission de service du 30 avril au 06 mai 2021 à Lubumbashi pour la mise en œuvre dudit projet. L’équipe était composée de la secrétaire permanente cheffe de mission, Jeanne Nzuzi, du chargé de suivi et évaluation, Eugène Mingashanga et de la chargée de communication, Geneviève Mulobo.
Près de 27 représentants des différentes structures de lutte contre les VBG ont pris part à ces assises organisées dans cette ville.
L’objectif était d’actualiser la cartographie des risques des VBG ; signer le protocole de collaboration avec les structures de prise en charge et de valider la stratégie de communication.
Deux ateliers ont été organisés sur l’actualisation de la cartographie et la validation de la stratégie de communication dans la salle « Kivu Entrepreneur », dans l’enceinte du bâtiment PADMPME à Lubumbashi.
Concernant l’actualisation de la cartographie, les participants à ces assises se sont référés aux résultats de l’enquête effectuée par PADMPME en septembre 2020, sur les structures de lutte contre les vbg dans cette partie du pays. Cette étude a été présentée par Mme Jeanne Nzuzi, secrétaire permanente du Conafed et cheffe de mission. Constat fait, plusieurs structures répertoriées dans le document de cadrage ne sont plus opérationnelles. Et il existe une certaine disparité dans la collecte des données. Raison pour laquelle, ils ont formulé quelques recommandations à savoir : renforcer le mécanisme de collecte des données ; mobiliser des ressources pour la collecte et la prise en charge ; inciter les Ong à plus d’implication dans la lutte contre les VBG.
Parlant de PADMPME, la responsable de ce projet à Lubumbashi, Mme Clotilde a précisé que PADMPME a installé un comité de gestion de plaintes dans chaque commune. Ce comité est composé de 5 à 6 personnes par commune. Les comités en question sont opérationnels dans les communes de Kampemba, Kamalondo, Katuba, Commune Annexe et Kenya.
Repartis en groupes, les participants ont approfondi les facteurs des risques liés aux vbg ; l’éducation sur l’entreprenariat. Aussi tenir compte de l’unité familiale dans la sensibilisation. Ils ont également travaillé sur les critères de choix des prestataires des services. Il a été recommandé que les structures identifiées pour l’accompagnement médical, juridique, psychosocial ou réinsertion socio-économique doivent disposer d’un bureau et d’un cadre d’accueil, un personnel formé, expérience dans le domaine de la prise en charge, la confidentialité et une certaine autonomie financière.
Comme activités à réaliser, ils ont cité les formations, sensibilisation, la caravane motorisée ; les activités sportifs et une proposition de calendrier a été donné.
Pour la validation de la stratégie de communication, une ébauche a été présentée par Mme Geneviève Mulobo, chargée de communication au Conafed. Elle a indiqué que cette stratégie consistait à déterminer les cibles auxquelles va s’adresser la communication ; définir le message qui va leur être transmis ; définir les objectifs de communication ; choisir des supports et canaux de communication adaptés et proposer un plan d’acticités…
A l’issu de ces travaux, un plan d’activités a été élaboré et quelques messages adaptés aux différentes cibles.
Génie Mulobo