Historique

En novembre 1997, un atelier national sur le « Gender », rassemblant 66 délégués (dont 6 venant de chaque province), est organisé à Kinshasa à l’issue duquel la « Commission Technique Femme et Développement » du CNONGD (Conseil National des Organisations Non Gouvernementales de Développement) devient le « Comité National Femme et Développement », en sigle CONAFED.

Par ailleurs, cette session propose un programme d’action triennal qui est soumis à une ONG des Pays-Bas : « Bilance ». Après des séances de travail entre les deux parties, l’association néerlandaise accepte d’assurer le financement des activités qui ne débutent en fait qu’en mai 1998.

Depuis mai 1998, le Réseau CONAFED a élaboré 3 plans d’action triennaux et a été successivement administré par deux présidentes du C.A. et un Secrétaire Permanente encore en place conformément à la volonté exprimée par ses membres.

Depuis le 21 décembre 2004, le CONAFED a accédé à son autonomie juridique en faisant adopter à l’unanimité ses textes statutaires au cours de son Assemblée Générale Extraordinaire. Ce processus d’autonomisation a été accepté et approuvé par l’Assemblé Générale du CNONGD de juin 2007 organisée à Kisangani dans la Province Orientale. Comme nous pouvons le remarquer, la présence et le travail du CONAFED dans toutes les provinces de la RDC (y compris dans les endroits les plus reculés) lui donne une envergure nationale et fait effectivement du CONAFED une première organisation nationale spécialisée en genre en RDC. Son action  a dépassé les limites des seules organisations membres affiliées sur le terrain et son fonctionnement est conforme à la loi sur les ASBL de la RDC.

Vision

Contribuer à ouvrir les foyers, les associations, les églises, les entreprises, la vie publique à l’ « approche Genre » pour que ces différents espaces l’intègrent et arrivent à créer une société où l’homme et la femme se répartissent équitablement les droits et devoirs.

Buts

Promouvoir, par « l’approche GENRE », une société plus juste et plus harmonieuse, favorable à l’émergence du leadership féminin. Créer un cadre de recherche, de concertation et de solidarité pour appuyer les associations féminines et autres qui prônent le GENRE.

Organes

Après ce Dialogue, le CONAFED s’est vu honoré par 24 femmes de son réseau sur les 29 de la Société Civile du Parlement de Transition qui entre comme députés de la transition après les Accords de paix signé à Pretoria. D’autres animatrices du CONAFED ont été élues pour remplacer les partantes. Ici, nous devons souligner que les Assemblées nationale et provinciales sont des organes qui statuent sur les mandats des déléguées et des responsables. La Présidente est élue pour une durée de 3 ans renouvelable une fois et la Secrétaire permanente est élue pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois.

Responsables

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Justine NDJOKU

Présidente du Conseil d’Administration.

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Jeanne NZUZI NSAMBA

Secrétaire Permanente

Impact socio-économique

Le CONAFED draine à son actif une expérience très fournie en matière de réalisation des programmes relatifs à la promotion du genre et équité homme-femme, aux droits civiques de la femme, aux droits de la femme, aux droits successoraux, l’entrepreneuriat féminin, le leadership féminin, les élections et les candidatures féminines…

Parmi tant des leçons tirées, il y a l’adoption des lois sur les droits et les articles de la constitution de la République en faveur de la femme,

Nous avons déjà organisé une enquête nationale sur la représentation de la femme congolaise dans les organes de prise des décisions dans le domaine et secteurs politiques, religieux, entreprises, dans le social, éducation, enseignement primaire, secondaire et universitaire et cela dans 6 provinces (Ouest) : ressortir les blocages liés au genre

Le CONAFED a également organisé pendant 9 ans de 1998 à 2007 des formations décentralisées dans les provinces en matière de leadership et marketing organisationnel, en genre et en plaidoyer.

Les bénéficiaires provenant des districts, territoires et chefs-lieux de toutes les provinces y ont pris part. L’objectif était de renforcer les capacités des femmes en provinces et les résultats étaient  de trouver des femmes capables, compétentes et dynamiques tant en villes  qu’aux villages tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays. Et réellement on en a eu 24 (déléguées CONAFED) qui ont été au parlement de transition sur 29 femmes qui venaient de la société civile en 2003, après les Accords de Pretoria.